Depuis mars 2018, Florian Charretier est nouvel exploitant sur le village. Entre production de volailles et pension de chevaux, Florian s’est lancé un nouveau défi. Rencontre avec cet agriculteur passionné et très attaché à son village natal.

« Tout a commencé en novembre 2017 avec le terrassement », nous explique Florian Charretier, suivi de la mise en service fin mars avec l’arrivée des poussins. Plombier de métier, Florian Charretier, réalise son rêve à l’âge de 35 ans. Florian ayant en poche deux CAP, plombier et chauffagiste et un Bac Agricole BPREA, Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole, décide de monter sa propre exploitation et reprend ses études en 2015.

Fils d’agriculteur, Florian connait bien toutes les ficelles du métier et très attaché à son village, il construit deux poulaillers de 400 m² chacun, sur le terrain de famille. Et le nom de son projet vient comme une évidence, le « BioHorizon », un nom qui allie l’agriculture biologique respectueuse de l’environnement et un magnifique panorama. Florian poursuit alors son activité de plombier à mi-temps et s’occupe tous les jours de ses 8000 poulets.

« Le métier de producteur de volailles demande beaucoup de surveillance. Malgré l’automatisation des bâtiments, c’est un travail de tous les jours, souligne Florian. Les poussins dès le premier jour ont besoin d’une température à 28°. On baisse d’un degré chaque semaine ensuite. Les volailles sont labellisables au bout de 81 jours et en moyenne, pour ma part, je compte 83 jours. Les volailles restent 42 jours dehors quand le temps le permet et rentrent systématiquement la nuit. Chaque bâtiment compte 1,6 hectare de terrain. Au niveau aliment, j’en utilise trois sortes à savoir, celui de démarrage, de croissance et de finition selon l’âge des poulets.

Les principales contraintes du métier, c’est pour ma part, la distance, je vis à Viricelles et mon exploitation est ici, à Saint-Médard. Ensuite pour les volailles, il faut veiller à la température, le froid est néfaste pour ce genre d’animaux sans oublier la propreté, deux critères très importants pour ce genre d’exploitation et qui sont également des gages de réussite ».

Beau projet pour ce nouvel exploitant à qui l’on souhaite une bonne continuation.

Florian Charretier, devant l'un de ses bâtiments de production de volailles de 400 m².