«J’affirme haut et fort que l’on peut produire autrement pour peu qu’on cesse de remplacer les paysans sur la terre par des molécules chimiques».
C’est par ce constat que commence le film "Nos enfants nous accuseront" de Jean-Paul Jaud, soirée proposée par la commission environnement en collaboration avec l’association GRAINES, ce vendredi 14 janvier.
Un film émouvant et une citation d’Albert Einstein « Si l’abeille disparaît, l’humanité en a pour 4 ans ».
Une vérité douloureuse mais tout n’est pas perdu, il faut réagir, « plus le temps de savoir à qui la faute ».
Il faut dire que ce reportage, retraçant l’épopée du petite village de Barjac, qui a fait le choix d’avoir une cantine scolaire 100 % bio a éveillé, ou réveillé, la fibre écologique de la plupart des spectateurs.
Ils étaient une quarantaine et vite, avaient envie de dire « du bio dans nos assiettes » après cette cascade de vérités dévoilées à propos des produits que nous consommons.
« Evelyne Flacher, maire de la commune, a tenu à souligner qu’il ne faut pas jeter la pierre aux agriculteurs. L’urgence est d’aider les producteurs à faire leur métier, à vivre de leurs produits et non des subventions. Tous, nous sommes responsables".
Et à Saint-Médard, le fait de servir un repas bio par semaine à la cantine scolaire, va sans doute ouvrir la voie à une alimentation bio dans tous les foyers de la commune.
Deux membres de GRAINES, Groupe de Réflexion d'Action et d'Initiative pour la Nature, l'Environnement et la Solidarité.
Le film "Nos enfants nous accuseront" a éveillé la fibre écologique des spectateurs.
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