Nécrologie : Sylvain Thizy

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« Mais, il y a de ces moments de douleur, où l’on se répète sans cesse : « Pourquoi ce malheur ! », citation tirée d’une prière lors des funérailles de Sylvain Thizy, survenu à l’âge de 38 ans, cérémonie religieuse qui a eu lieu ce mardi 15 avril.

Alors qu’il escortait le rallye automobile de voitures de courses anciennes, Sylvain, gendarme du 3e escadron de la Garde Républicaine, a trouvé la mort dans l’exercice de ses fonctions, à Fuans, dans le Doubs.

Originaire de la commune, Sylvain est entré dans la gendarmerie à 23 ans. Il est considéré par ses chefs et ses camarades comme gendarme travailleur, possédant de bonnes dispositions pour faire carrière dans ce métier. Le destin s’en est finalement mêlé. On a beau s’habituer à l’idée de la mort, elle nous prendra toujours au dépourvu et « ce sera dur de vivre sans toi », avouait Françoise Thizy, sa maman.

Sylvain aimait le basket. Il y a trois semaines environ, il voulait reformer l’équipe d’enfance en hommage à Emmanüel Jacquin et à Benoît Brialon, des copains et camarades de classe, tous deux décédés également.

En tant que gendarme, il aimait l’ordre et était avant tout un amoureux de la moto. « En moto, je peux m’arrêter et admirer le paysage, les vallées, les montagnes », se confiait-il à sa famille et à ses amis.

Aujourd’hui, Sylvain va laisser un grand vide auprès de ses parents, Françoise et André Thizy, son frère Joël et Fabienne, Emile et Eva, son neveu et sa nièce, sa famille et amis.